Le point peyote est une technique de tissage de perles sans métier à tisser. L’idéal est d’utiliser des perles Miyuki. Elles sont de forme cylindrique. Mais ne vous y trompez pas, ces perles, si elles ont la particularité d’avoir un trou très grand pour faire plusieurs passages avec le fil, ce sont des perles mi.nus.cules, vraiment mi.nus.cules !!!
Allez, un peu de culture générale !
Si j’en crois mes rapides lectures sur le sujet, le tissage peyote serait une technique très utilisée par un grand nombre de peuples pour réaliser des broderies. Il semblerait même que des archéologues aient découvert des objets tissés en peyote qui datent de l’Egypte ancienne.
Ce nom « Peyote » aurait été donné par les membres d’un mouvement religieux amérindien créé en 1918 dans l’Oklahoma (Native Américan Church) aux tissages utilisés pour orner les objets utilisés durant les cérémonies religieuses.
L’essentiel à savoir étant dit, passons à mon cas pratique 😉
Phase 1… la découverte !
Je dois l’envie de me lancer dans ce genre de réalisation grâce à une amie qui m’a offert, il y a peu de temps, mon tout premier bracelet en tissage Peyote (Merci Isa ;-)). Ca a été une grande découverte pour moi qui ne connaissais pas cette technique. Je suis littéralement tombée ébahie par la beauté et la délicatesse du bijou qui a bien cet effet broderie qu’on prête à la technique.
Forcément, il a fallu que j’en sache plus et merci Internet, je suis tombée sur une multitude d’articles, de tutos et de schémas sur le sujet. Après avoir tout bien décortiqué pour comprendre en quoi se résumait cette technique, j’ai eu envie de me lancer… après tout, ça ne semblait pas si compliqué !
Phase 2 : Je me lance et je comprends vite fait certaines choses !
Je choisis un schéma, j’achète perles et fil et je me lance un soir après le boulot. Enfiler des perles a le bon effet de pouvoir libérer le cerveau de tout le mental qui nous encombre en permanence, comme le crochet ou le tricot par exemple !… Oui !… mais pas le soir ! Non surtout pas le soir !!!
Les perles sont minuscules (j’insiste : elles sont minuscules !). Et l’aiguille est tellement svelte 😉 que le chas de l’aiguille est quasiment invisible ! … ce qui en dit long du coup sur l’épaisseur du fil… dont la mission est quand même de passer dans un chas quasi invisible !)… et on en est qu’à la première difficulté ! !
Deuxième difficulté : le tout début du tissage ! Plus exactement le deuxième et troisième rang. OK, le 4ème rang n’est pas facile non plus, mais quand on a galéré sur les 2 rangs précédents, on est content d’être arrivé à la 4ème ligne, croyez-moi !
Troisième difficulté : suivre le schéma sans jamais se tromper ! Je confirme que le tuto, s’il est facile à comprendre, suivre le schéma est une autre paire de manche. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai défait et re-défait le tissage 😤. Je ne calcule plus non plus le nombre de fois où j’ai essayé et ré-essayé de faire passer le fil effiloché (à force de manipulations) dans le chat de l’aiguille 😣!!! Sans compter les moments où, excédée, j’ai préféré tout recommencer . Grrrrr 😡 !!!!!!
Phase 3 : Je prends mon temps et je me concentre !
Voilà ! Maintenant que j’ai bien galéré et que je suis maintenant bien lancée, le but est de ne plus se tromper pour le reste à faire, surtout ne plus se tromper ! Donc vigilance à bien suivre le schéma, perle après perle et à bien vérifier que le rang est correct avant d’en entamer un nouveau ! La patience est de mise et le travail est très long😥 , suffisamment pour ne pas réussir à réaliser le bracelet en une seule fois à moins d’avoir toute une journée à tuer !
Phase 4 : Défi relevé…. Yessssss 💛💚💙💜🧡!!!!!
Comme je n’aime pas m’avouer vaincue… mission accomplie! Que c’est bon quand on arrive au bout et qu’est ce qu’on est finalement fière de soi ! Le voilà donc en photo, ce petit bijou qui a mis ma patience et mes nerfs à rude épreuve ! Conquise par cette technique de tissage, je promets de me lancer à nouveau dans la réalisation d’un prochain bracelet